coque d'un bateau container

Le transport des fournitures industrielles constitue un marché florissant mais très contrôlé. Notamment pour les matériaux étiquetés dangereux. Un secteur où la logistique a aussi beaucoup progressé.

Le fret des marchandises industrielles : un secteur sous contrôle

Dans le secteur du transport, le fret de marchandises industrielles requiert une certaine expertise pour honorer chaque jour des milliers de carnets de commandes en acheminant sans encombre :

  • Engins ;
  • Machines-outils ;
  • Fournitures fragile.

D’autant qu’aujourd’hui, ce domaine se trouve soumis à de multiples difficultés, qui relèvent tant des règles sanitaires et environnementales générales que des conditions de transport réservées à certains matériaux dangereux. Transport ferroviaire, routier, maritime ou aérien, la concurrence est rude. Les différents prestataires ont donc été amenés à élargir leur offre en intervenant aussi bien sur l’emballage et la sécurité que sur les délais optimaux de livraison.

Le groupage de transport : au top de la logistique

En France, le transport routier a très tôt pris conscience de la nécessité des enjeux écologiques en délaissant les véhicules classiques au profit de camions moins polluants (norme Euro 6).

De son côté, le transport ferroviaire emporte la palme de celui présentant le moins d’impact environnemental. En s’ouvrant à la concurrence, ce mode de livraison a aussi appris à s’adapter à la diversité des fournitures industrielles en créant des opérateurs ferroviaires de sécurité (OFP) sur les courtes distances et en utilisant une logistique ad hoc à l’international. Une coopération fructueuse entre prestataires qui permet de pratiquer des tarifs souples.

Pour autant, le top du fret industriel revient au groupage de transport. Cette méthode consiste à regrouper les marchandises de plusieurs clients et à mutualiser les modes de voyage autour d’une logistique de pointe. Cela permet de réduire les coûts tout en maintenant la productivité de l’ensemble des prestataires.

Un cadre pour le transport des matières dangereuses par route

Par voie routière, les matières industrielles classées dans la catégorie « danger » relèvent quant à elles de règles spécifiques regroupées dans un texte commun : l’Accord européen relatif au transport international des marchandises dangereuses par route (ADR). Un dispositif ancien régulièrement mis à jour, qui conditionne chacun des pôles du transport, de l’étiquetage et l’emballage des fournitures jusqu’à l’équipement et la circulation des véhicules. Au 1er janvier 2019, cinquante États ont ratifié l’ADR, s’engageant ainsi à respecter :

  • Les quantités maximales de ces marchandises par transport ;
  • Les prescriptions relatives à la construction d’emballages, grands récipients pour le vrac (GRV), citernes et conteneurs, etc. ;
  • Les dispositions relatives au chargement, déchargement et manutention ;
  • Les prescriptions relatives à la signalétique ;

En fonction du type de matières (inflammables, corrosives, explosives, voire radioactives), conditionnements et signalétiques ont ainsi vu leur champ de garanties s’intensifier.